Si les entreprises ploient sous leurs frais bancaires, la crise financière pousse paradoxalement les plus fragiles d’entre elles à faire le dos rond, pour sauver les financements. Les dénonciations de concours se succèdent et les règles prudentielles Bâle III risquent d’accentuer encore le repli des banques.
En effet, la banque est l’un des principaux fournisseurs de l’entreprise, et cette dernière tient à garder une très bonne relation avec sa/ses banques, puisque ce sont elles qui vont pouvoir générer du financement, etc…
Alors comment gérer les frais bancaires lorsque ça va mal ?
Extrait de l’interview d’Hervé GARABEDIAN, directeur du pôle Finance chez Marianne (gestion des frais bancaires…) :
Quel est le périmètre des frais qui peuvent être pris en compte dans la recherche d’optimisation ?
Tout ce qu’une entreprise paie à un ou plusieurs établissements bancaires : frais et commissions, frais de gestion, frais sur les supports de paiement, frais de découvert, d’escompte, d’affacturage, de Dailly, etc… S’y ajoutent des frais spécifiques en fonction de l’activité de l’entreprise : télé-collecte monétique, prélèvements, traitement des espèces, Credoc… Sans oublier les frais liés à la création de plans d’épargne et retraite entreprises, le coût du crédit-bail et autres frais annexes.
Quelle est votre méthodologie ?
Notre premier travail est de reconstituer le produit net bancaire (PNB) de l’entreprise pour en mesurer les marges et les zones d’optimisation. Cette phase d’audit, qui peut durer un mois, passe par la mise à plat des factures, le contrôle de la bonne application des conditions et la recherche d’erreurs. En émergent des tableaux de bord sur toutes les composantes de ce PNB. Ensuite, il faut comparer tous les périmètres en fonction de rating que nous avons mis en place, sur la base de notre expérience et de notre base de données Tresaudit.”